Les questions interdites...
« Comptez-vous avoir des enfants prochainement ? » ; « Quelle religion pratiquez-vous ? »
Ces types de questions sont encore posés lors des entretiens d’embauche et sont le meilleur moyen pour faire fuir les candidats ! Et elles sont également interdites.
Si l’employeur est libre de choisir son futur salarié, il ne peut pas fonder sa décision d’embaucher sur un motif discriminatoire, c’est-à-dire en fonction :
- Du sexe du candidat
- De son appartenance religieuse
- De sa grossesse ou plus généralement de sa situation de famille
- Mais aussi de son âge, de son lieu de résidence…
Cela paraît évident à première vue, mais les questions posées peuvent parfois être ambiguës. Au-delà de l’aspect légal, vous pourriez faire fuir les candidats en donnant une mauvaise image de votre société ; ce qui peut être préjudiciable au recrutement mais également vis-à-vis des clients qui apportent de plus en plus d’attention à l’éthique des entreprises.
Un entretien d’embauche doit permettre d’évaluer les compétences du candidat, et sa capacité à occuper le poste pour lequel vous le recevez en entretien. Les questions doivent donc avoir un lien nécessaire avec l’emploi. Elles peuvent porter sur ses formations, ses expériences, ses ambitions.
Il en va de même dans la rédaction de l’offre d’emploi
Il arrive encore fréquemment de lire qu’une entreprise recherche :
- UNE assistante, UNE vendeuse,
- UN électricien, UN chauffeur routier
- Et bien d’autres.
C’est encore une fois interdit !
Attention à ne pas tomber dans la discrimination, qui pourrait vous coûter cher. Un candidat pourrait porter l’affaire devant le Conseil de prud’hommes et demander des dommages et intérêts en réparation pour le préjudice qu’il estimerait avoir subi. L’action en réparation du préjudice résultant d’une discrimination se prescrit par 5 ans.
Vous l’aurez compris, le recrutement se base sur les compétences.
Fatigué de lire ? Regardez plutôt notre vidéo à ce sujet :
